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CHRONIQUE & CONCERT - Franz Robert Wild

Dernière mise à jour : 10 avr. 2019

Après cinq ans, le chanteur Franz Robert Wild revient avec un nouvel album studio, Change, et c'est un bonheur ! Le 31 mars dernier, en marge du Carnaval de Toulouse, il donnait un concert intimiste et convivial dans la cave du DAHU. NocTurnE y était et tenait à vous parler de son coup de cœur pour ce songwriter !


© NOcTurnE

On se souvient de l’album précédent, The French House, où Franz Robert Wild présentait pour la première fois sa folk inspirée, profondément ancrée dans les traditions musicales nord-américaines. Il nous offre aujourd’hui Change, album produit par plus de 130 contributeurs sur Ulule et supervisé par Blue Neko (la structure du Neko Light Orchestra, bien connu des amateurs de B.O. d'univers imaginaires) et sorti le 21 mars dernier ; un joli bébé de dix titres, enregistré et arrangé par Florent Soler.


L'album s'ouvre sur « The River of Doubt », une chanson folk pur jus, qui nous confirme que tout n'a pas changé. Le titre est un condensé de ce qu'on trouvera dans l'album : un squelette guitare folk-basse-batterie, de la guitare électrique, du synthé, du banjo et de l'harmonica, et bien sûr la belle voix de Franz. Le son est brillant et clair, il soutient un beau texte comme le singer-songwriter sait les faire.


On enchaîne ensuite avec le touchant « First Aid Kid » et la ballade « Circles » qui monte en puissance jusqu'à exploser en voix et guitares saturées.


Celles et ceux qui ont déjà vu Franz Robert Wild en concert ces dernières années ont peut-être déjà entendu « Just Like », la piste suivante : une magnifique chanson d'amour que nous sommes ravis de retrouver, enfin enregistrée en studio.

Vient ensuite le morceau éponyme « Change » et son message d'espoir, de volonté de changement, qui clôture la première moitié de l'album.



« Death or Life » est un véritable coup de cœur, une parenthèse électrique tout en douceur et en belles mélodies. Il se dégage de ce morceau une force tranquille, une puissance, qui progresse tout au long du titre en montant vers la lumière. À écouter sans modération.


Le titre suivant, « Cheyenne Blue Sky », crée la surprise : c'est en effet le rockeur Dick Rivers (dont F.R.W. avait fait la première partie à l'Olympia en 2012) qui chante les couplets en français, racontant le départ forcé des populations amérindiennes de leurs terres ancestrales.


La douceur du clavier de « Your Warm Embrace » vient ensuite apporter une belle respiration d'air marin, très créative, sur fond de vagues... avant de repartir pour les deux derniers titres. D'abord « The Walled Piano » et l'étonnante histoire (vraie !) d'un piano emmuré pendant la guerre pour éviter qu'on ne fonde son métal en munitions, puis enfin l'épique « The Long Drive » : les paysages défilent, les poils se dressent sur les avant-bras. Le voyage n'est pas fini...



 

DIMANCHE 31 MARS


14h52 - Nous voilà à Toulouse, rue des Blanchers, devant l’entrée du DAHU. Il est un peu trop tard pour déjeuner et un peu trop tôt pour écouter Franz Robert Wild à la cave. On attend, sagement, au soleil.


15h15 - Nouvelle tentative. Cette fois, des rangées de bancs nous attendent face à la scène. Les gens arrivent progressivement et viennent saluer le musicien qui, derrière le comptoir, enfile sa chemise de concert. Les couples avec leurs enfants s’installent aux premiers rangs. Il y a là une petite cinquantaine de personnes, anglophones et français, venues assister à la Release Party du deuxième album de Franz Robert Wild – Change.


Un enfant compte les instruments (on recompte avec lui) : 4 guitares, 1 clavier, 2 micros, 4 harmonicas, 1 caisse claire, 1 charleston & 1 harpe… de quoi s’émerveiller un peu !


Pendant deux heures, le songwriter a présenté chaque morceau de son nouvel album (plus quelques uns du premier), alternant entre sa guitare 12 cordes, sa Martin et sa Gretsch rouge.

On a été conquis d’emblée par la clarté de la voix et l’intensité avec laquelle le musicien s’engage, corps et âme, dans ses morceaux.


Dès l’ouverture, « The River of Doubt », l’harmonica a jailli avec une force et une fragilité nous ramenant délicieusement au Harvest de Neil Young.

Dans ce set d’une grande musicalité et d’une grande diversité, on a été notamment touché par le moment où Franz Robert Wild a pris sa guitare électrique, s’est assis, et nous a conté l’histoire, tourmentée et lumineuse, de « Death or Life ».


© NOcTurnE

Quelques invités sont venus accompagner le musicien sur scène et colorer délicatement ses mélodies : Coriolan à la harpe, Jim Bergson à la guitare et au chant, Florent Soler (son producteur) à la guitare électrique et Dylan, son fils, à la batterie.


C’était comme un dimanche après-midi en famille. Des rires d’enfants, des claquements de mains, des blagues à retardement, des pensées humanistes et écologiques, des légendes et des anecdotes racontées avec malice… et de la musique folk, au croisement de Neil Young et de Bob Dylan.


Charmant voyage pour un après-midi heureux !






Alors en attendant de (re)découvrir Franz Robert Wild sur scène, on vous recommande l’écoute de Change qui ravira les amoureux de folk-rock à l’américaine et, nous l’espérons, les autres...



A. & Séraphin


PROCHAINES DATES :

18/05 - Le Bouchon N7 (Lavaur)

25/05 - L'Accord Parfait (Lavaur)



POUR EN DÉCOUVRIR UN PEU PLUS :

https://open.spotify.com/album/7LFSKXwCgCc53htWMwyspw?si=DbJjbMlxQWWO4Z-P854Rig


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